NAZIOMETROA
Baromètre de la Souveraineté Basque
5ème: 03-2023 ENQUÊTE
CONCLUSIONS
PRÉSENTATION
CONCLUSIONS DU BAROMÈTRE SUR LA
SOUVERAINETÉ BASQUE
À travers NAZIOMETROA nous voulons analyser les opinions et perceptions des citoyens d’Euskal Herria* sur des questions telles que la souveraineté, l’autonomie gouvernementale, l’indépendance ou d’autres thèmes liés à ceux-ci.
CONCLUSIONS: SANTÉ
Majorité en faveur de la santé publique
L’opinion favorable à la santé publique est très répandue au sein de la population basque. Une large majorité souhaiterait qu’à l’avenir la santé soit entièrement publique ou plus publique qu’aujourd’hui.
Ressources insuffisantes ou modestes allouées à la santé publique
Près de la moitié de la population (47 %) affirme que les ressources allouées par les administrations à la santé publique sont insuffisantes ou très insuffisantes. 33 % affirment qu’elles sont modestes.
Évolution négative
La majorité de la population considère que l’évolution du système de santé ces cinq dernières années est négative. La possibilité de demander des rendez-vous présentiels a connu l’évolution la plus négative. Ensuite vient le nombre de personnel de santé et/ou de soins de santé primaires. En général, la population de la CAPV estime que le système de santé s’est encore aggravé. Elle est suivie par les Navarrais et enfin par la population de la Communauté d’agglomération Pays Basque.
La moitié de la population demande des changements profonds
La population peut se diviser en deux grands groupes quant à son opinion sur la santé publique. La moitié de la population déclare que le système fonctionne bien ou qu’il a besoin tout au plus de quelques changements. L’autre moitié de la population déclare que le système a besoin de changements substantiels ou profonds ou qu’il fonctionne mal.
Majorité favorable à approfondir l’intégration des trois territoires administratifs en matière de santé
La majorité de la population basque est favorable à approfondir l’intégration entre les différents systèmes de santé de la Communauté autonome du Pays Basque, la Communauté forale de Navarre et la Communauté d’agglomération Pays Basque (50 %). L’opinion favorable la plus forte s’exprime au sein de la population de la CAPV (52 %) et est légèrement inférieure au sein de la population navarraise (45 %) ou de la population de la Communauté d’agglomération Pays Basque (42 %).
18 % de la population s’est déjà sentie discriminée dans le système de santé
18 % de la population s’est déjà sentie discriminée dans le système de santé. Les raisons les plus citées étaient : à cause de son jeune âge, à cause de son statut socio-économique ou en raison de sa langue basque.
Majorité en faveur du droit d’être soigné en langue basque
La majorité de la population du Pays Basque estime qu’être soigné en langue basque dans le système de santé devrait être un droit (56 %). Cette attitude est plus forte au sein de la population de la CAPV (61 %) qu’au sein des populations de la Communauté forale de Navarre ou de la Communauté d’agglomération Pays Basque (48 % et 36 % respectivement).
CONCLUSIONS: OPINION SUR LE MODÈLE DE GOUVERNANCE ET L’ATTITUDE VIS-À-VIS D’UN ÉTAT BASQUE
Pour continuer avec les questions habituelles du Naziometroa, nous avons demandé à la population basque quelle est son opinion sur le droit de chaque communauté autonome à décider de son avenir politique. À l’instar des mesures précédentes, ceux qui pensent qu’ils doivent avoir le droit de décider triplent ceux qui sont contre. En dépit des fluctuations de chaque mesure, les proportions se maintiennent, bien que l’écart se réduise légèrement dans cette dernière mesure.
La structure d’État formée par des communautés autonomes avec plus de compétences augmente, tandis que celle qui prévoirait le droit de décider diminue
Parmi les formules préférées pour l’organisation territoriale de l’État espagnol/français, le modèle d’État reconnaissant aux communautés autonomes le droit de décider continue de baisser (le pourcentage passe de 32 % à 26 % ces deux dernières mesures). En revanche, la formule d’un État constitué par des communautés autonomes avec plus de compétences a augmenté (le pourcentage est passé de 26 % à 29 %).
La majorité pense que Madrid et Paris devraient respecter le référendum de décision, mais l’opinion favorable est la plus faible jusqu’à présent.
En cas de consensus politique au Parlement basque, au Parlement de Navarre ou dans la Communauté d’agglomération Pays Basque en faveur d’un avenir politique qui serait décidé par référendum, nous avons posé la question de savoir si le Gouvernement d’Espagne/de France devrait l’approuver ou l’interdire. La préférence pour l’approbation du référendum au 5e Naziometroa reste majoritaire, même si elle est la plus faible enregistrée jusqu’à présent (56 %), et le rejet est similaire à celui de la 3e édition (21 %). Le pourcentage de population sans réponse est supérieur dans ce dernier sondage comparé aux mesures précédentes (23 %).
Plus de citoyens à être contre l’indépendance que pour
Le refus de l’indépendance de l’Espagne/la France est supérieur (42 %) à l’opinion favorable (22 %). L’écart entre les deux a diminué de trois points dans cette dernière mesure.
Plus de citoyens à être pour l’État basque (35 %) que contre (27 %) en cas de référendum convenu avec Madrid ou Paris
Si le référendum faisait l’objet d’un consensus avec Madrid/Paris et on interrogeait sur l’État basque, le résultat est inverse : 35 % s’expriment pour l’État basque et 27 % contre (les deux pourcentages diminuent si l’on compare avec la dernière mesure).
Naziometroa 5 2023/03 Rapport complet-FR
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