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NAZIOMETROA

Baromètre de la Souveraineté Basque

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III. ENQUÊTE 2021/11

RÉSUMÉ DES RÉSULTATS

PRÉSENTATION
RÉSUMÉ DU BAROMÈTRE SUR LA
SOUVERAINETÉ BASQUE

À travers NAZIOMETROA nous voulons analyser les opinions et perceptions des citoyens d’Euskal Herria* sur des questions telles que la souveraineté, l’autonomie gouvernementale, l’indépendance ou d’autres thèmes liés à ceux-ci.

RÉSUMÉ

Plus des trois quarts des basques pensent que le changement climatique est un problème très grave à l'heure actuelle

Huit personnes interrogées sur dix (80 %) sont d’accord pour dire que le changement climatique est un problème très ou assez grave, tandis que 13,4 % le considèrent comme un problème modérément grave et 5,9 % ne le considèrent pas comme un problème grave.

En outre, plus d’un tiers des basques (35,8%) ont répondu  » 9-10 « , ce qui signifie qu’ils considèrent le changement climatique comme un problème extrêmement grave.

Une grande majorité des personnes interrogées (69,2%) disent que le gouvernement de leur État et leur gouvernement local ou régional n'en fait pas assez

En réponse à la question de savoir s’ils pensent que le gouvernement de leur État fait assez, pas assez ou trop pour lutter contre le changement climatique, une grande majorité des personnes interrogées (69,2%) disent que le gouvernement n’en fait pas assez (pas assez ou pas du tout). D’autre part, environ une personne interrogée sur cinq (21,7%) pense que le gouvernement en fait assez et seulement 3,2% disent qu’il en fait beaucoup. Enfin, 5,9% se disent sans opinion.

Lorsqu’on les interroge sur leur gouvernement local ou régional, les réponses sont un peu plus positives.

Pourtant, dans ce cas également, la grande majorité des personnes interrogées (59,1%) déclarent que les gouvernements autonomes n’en font pas assez (peu ou rien). D’autre part, près d’une personne sur trois (29,7%) pense que le gouvernement en fait assez et seulement 3,3% disent qu’il en fait beaucoup. Enfin, 7,9% se disent sans opinion.

La majorité de la population basque (65%) est favorable à un partage des compétences entre le gouvernement français ou espagnol et le gouvernement régional pour lutter contre le changement climatique

Parmi les personnes favorables à l’une des gouvernances, plus de personnes préfèrent que toutes les compétences soient entre les mains du gouvernement autonome (21,3%) qu’entre les mains du gouvernement français ou espagnol (7,9%).

Un constat similaire a été fait lorsque nous avons demandé aux personnes interrogées leur avis sur la manière dont, selon elles, un État Basque répondrait au défi posé par le changement climatique par rapport à la situation actuelle.

La majeure partie pense que l’un et l’autre répondraient de manière similaire (41,5%) ; mais parmi ceux qui optent pour l’une des parties, ceux qui pensent qu’un État Basque s’en sortirait mieux ou beaucoup mieux (33,2%) sont plus nombreux que ceux qui pensent qu’il s’en sortirait moins bien ou beaucoup moins bien (8,2%). Enfin, 17% ont déclaré être sans opinion.

Pour la majorité des enquêtés, le ”conflit basque” n'est pas reglé (64,8%)

À l’occasion du 10e anniversaire de la Conférence internationale pour la paix et la résolution des conflits et de l’annonce par l’ETA de la cessation définitive de son activité armée, nous nous sommes interrogés si, en tant que société, la question du  » conflit basque  » peut être considérée comme définitivement réglée ou reste-t-il quelque chose à résoudre ?

Deux tiers des personnes interrogées ont opté pour la deuxième option ( » Ce n’est pas complètement réglé, il y a des choses à résoudre  » 64,8%) et 22,5% ont estimé que c’était complètement réglé.

Pour la majorité des citoyens, parmi les questions en suspens figurent, au même niveau, la reconnaissance des dommages causés à la fois par la gauche nationaliste et par l'État espagnol, ainsi que la garantie de non-répétition de la torture

Parmi les questions en suspens, il n’y en a pas une qui ressort plus que les autres. Il apparaît un premier bloc soutenu par 38-40% de la société basque qui demande à la fois la reconnaissance de la douleur causée par la gauche nationaliste et par l’État et le Gouvernement espagnols. Il y a également une demande de garantie qu’il n’y aura plus de tortures .

Un deuxième bloc, d’environ 25-30%, est constitué par  » La réintégration des prisonniers « ,  » La création d’un groupe de dialogue entre le gouvernement espagnol/français et le gouvernement basque/navarrais/Communauté d’Agglomération du Pays Basque « ,  » La reconnaissance du droit de décision d’Euskal Herria  » et  » Que l’Ertzaintza et le Gouvernement Basque reconnaissent les préjudices causés « .

La majorité de la société basque apprécie positivement la déclaration d'EHBildu du 18 octobre

En ce qui concerne la déclaration récente d’EH Bildu dans laquelle la coalition politique a directement reconnu les victimes causées par la violence de l’ETA ( » cette douleur n’aurait jamais dû avoir lieu « ), nous avons demandé quelle était la valeur de cette expression, 0 étant la valeur nulle et 10 la valeur la plus élevée.

La majorité de la société basque accorde une valeur positive à cette déclaration. 53,9% lui donnent une note de 6 ou plus, avec une moyenne de 6,14. En revanche, ceux qui ne lui accordent aucune valeur représentent 15,6%. Presque autant, 13,7%, ne se prononcent pas.

La majorité des Basques pour le droit de décider

Près des deux tiers des personnes interrogées pensent que la Communauté autonome du Pays Basque, la Communauté forale de Navarre et la Communauté d’Agglomération du Pays Basque devraient avoir le droit de décider de leur avenir politique. Ceux qui sont contre sont près de 20%. Ces proportions, après les hauts et les bas du printemps, sont à nouveau au même niveau que le sondage Naziometroa de novembre dernier.

La majorité en faveur de l'État basque (40,5%) et 29,2% contre

Comme dans les enquêtes précédentes, lorsque la question est posée dans le cadre d’un consensus politique (où tous les partis politiques ou la plupart d’entre eux auraient accepté d’organiser un référendum sur l’État basque et que Madrid/Paris l’aurait approuvé, le référendum étant donc pleinement officiel et accepté) et que la question est posée sur l’État Basque, 40,5% sont en faveur de l’État Basque et 29,2% sont contre, c’est-à-dire que la position pro-État Basque a 11 points d’avance sur la position anti-État basque. La différence a augmenté d’un point depuis le sondage précédent.

Naziometroa 3 2021/11 Dossier complet-FR

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